Ensemble pour être plus forts

Filière gras. L’association des producteurs de canards du Périgord a été créée afin de rassembler tous les professionnels, sans distinction, et leur proposer des solutions pour faciliter leur travail au quotidien.

« Nous voulons rassembler »

L’influenza aviaire y est peut-être pour quelque chose ; car on a parfois besoin de se rassembler et se serrer les coudes en temps de crise. Toujours est-il que la réunion d’information autour de la toute nouvelle association de producteurs de canards du Périgord a rassemblé nombre de professionnels, mardi 31 mai, au pôle interconsu-
laire de Coulounieix-Chamiers.

Premier objectif atteint, donc, pour les co-présidents, Olivier
Palencher, gaveur, et Pierre Attard, éleveur, qui énoncent à l’unisson que la première mission de cette association est de « rassembler les producteurs de toutes les structures, filières longue et courte confondues ». « Nous sommes très pointilleux là-dessus, car nous sommes sans a priori et sans appartenance syndicale », insiste Olivier Palencher.

Loin d’eux aussi l’idée de marcher sur les plates-bandes d’autres associations telles que l’association Foie gras du Périgord. « Eux s’occupent de l’IGP (Indication géographique protégée). Ce n’est pas ce que nous voulons faire. Nous voulons surtout intervenir sur des aspects techniques ou économiques. »

Baisser les charges

Amandine Adam, animatrice de l’association des producteurs de canards du Périgord, détaille : « Notre but est que chacun gagne de l’argent. Pour cela, il faut faire baisser les charges. Donc, notre première idée est de créer un stock de pièces de rechange en commun. Nous les achetons ensemble, ça coûte moins cher et c’est à disposition tout le temps. De même, nous pouvons faire d’autres achats groupés comme les compléments alimentaires, les produits de désinfection, les emballages… ». De la même façon, l’électricité et le paillage représentent des postes importants de dépense. « Nous aimerions encourager des solutions de groupe comme le partage de solutions photovoltaïques ou des échanges paille-fumier. »

L’association veut également s’attacher à faire progresser les éleveurs sur les questions techniques autour de thèmes généraux comme la pénibilité au travail, le bien-être animal et l’agro-écologie et l’environnement, via des formations. « Si nous sommes nombreux, nous serons plus forts », conclut Pierre Attard.

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