
Les neuf premiers mois de l’année n’auront pas épargné notre agriculture périgourdine : un hiver plutôt sec et un gel tardif détruisant une grande partie de nos fruits, puis un printemps et un été plutôt humides entraînant une explosion des maladies et une dégradation conséquente de la production. Les moissons se sont éternisées et la baisse de qualité s’est aggravée à chaque averse. Malheureusement, les aléas climatiques sont à l’échelle planétaire. En conséquence, cela crée une tension sur le marché des matières premières alimentaires (notamment les céréales et oléoprotéagineux), et engendre une hausse des prix, bien nécessaire aux producteurs. À l’inverse, cette augmentation pourrait être fatale au monde de l’élevage sans un ajustement urgent à la hausse des prix payés aux éleveurs. Je m’interroge sur les conséquences de la récurrence de cette situation durant deux ou trois ans de suite... Climat, alimentation et agriculture : le triptyque est incontournable et son équilibre indispensable !